8/ développement des trames pour le vivant

#08. Préserver et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l’eau), brunes (sol) et noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire

L’enjeu : Redonner sa place au vivant dans les territoires

Depuis la révolution industrielle, l’être humain a détruit, dégradé et simplifié les milieux naturels. La biodiversité ordinaire associée à ces milieux a régressé et s’est appauvrie. Or, cette nature ordinaire nous apporte de multiples biens et services écologiques indispensables à notre bien-être et à notre qualité de vie (comme, par exemple, la pollinisation de nos fruits et légumes, le recyclage de la matière organique, le stockage du carbone ou la filtration et la redistribution de l’eau douce). Le changement d’usage des sols et l’urbanisation sont la première cause de dégradation des milieux naturels et d’érosion de la biodiversité.

Pour garantir à notre société de pouvoir bénéficier de ces services environnementaux sur le long terme, il nous faut rembourser la dette naturelle que nous avons accumulée, et replacer la nature au centre de nos priorités. Pour cela, la ville peut jouer un rôle important en restaurant les trames vertes, bleues et noires.

  • Quel est le nombre d’espace végétalisé (%) ?
  • Le sol sera-t-il poreux sur la future zone sportive des bords de seine ?
  • Planter une mini-foret (comme le parc du Sophoras) ou permettre accès au Centre du Soleil ou à l’Ile Fleurie
  • Créer un corridor vert (ex. vers les tennis)
  • Demander une modification du PLU pour introduire une zone forestière dans les zones qui seront libérées par les locaux sportifs ; la salle des fêtes, ou sur l’Ile Fleurie, etc….
  • Distribuer des récupérateurs d’eau de pluie aux habitants
  • Créer un refuge LPO et petits bassins devant la gare
  • Planter des arbres fruitiers en ville, dans les parcs de jeux
  • Pour l’eau : demander les axes d’améliorations pour l’infiltration des sols
  • Vérifier l’accessibilité de l’ile Fleurie

Actuellement à Carrières sur Seine

  • Déjà 0% phyto
  • L’éclairage est déjà coupé la nuit (sauf sur la départementale près de la seine)
  • Surfaces en dure mais poreuses

Plus d’informations, de références et de ressources :

https://www.pacte-transition.org/#mesures?preview=poi.5cc6c44940bb4e06423ee0a9

Mesure 8 : Quel niveau d’engagement attendez-vous ?
 1Protéger l’existant : Inscrire dans les documents d’urbanisme un objectif zéro-artificialisation, et faire respecter la législation sur l’éclairage la nuit.
 2Remettre de la nature en ville : Mettre en œuvre au moins deux des actions marquées ci-dessous Inscrire le principe de “zéro artificialisation nette” dans le PLU Mettre en place une gestion différenciée (non intensive) des espaces verts et favoriser les essences d’arbres et variétés végétales adaptées localement. Augmenter la place de l’eau dans la ville : multiplier les mares, fontaines et rivières urbaines. Faire respecter la législation : commerces éteignant leur éclairage la nuit Signer et mettre en place durant son mandat les engagements de la Charte pour un Éclairage Durable (nouvelle Charte disponible dès octobre 2019).
 3Pour les communes les plus ambitieuses : mettre en œuvre au moins trois des actions : Créer de nouveaux espaces verts : acquérir et végétaliser de nouveaux lieux, désimperméabiliser les sols, réseaux de rues végétalisées, végétalisation de toitures et d’abord de bâtimentsPasser au « zéro phyto total » (plus exigeant que la loi Labbé) en labellisant ma ville « Terre Saine » Gestion alternative des eaux de pluie : restaurer des sols de pleine terre (aires de jeu, parkings, pieds d’arbres, etc.), chaussées et revêtements poreux Mettre en place l’extinction de nuit sur une période aussi longue que possible (le crépuscule étant une période cruciale pour de nombreuses espèces) ou un éclairage dynamique partout où l’extinction n’est pas possible.