7/ alimentation bio, locale, moins carnée dans les cantines

#07. Proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et équitable dans la restauration collective

Contexte : que dit la loi EGALIM ? L’approvisionnement de la restauration collective devra comprendre, en 2022, 50% de produits bio, sous autres signes de qualité ou locaux, dont 20% de produits issus de l’agriculture biologique.

Notre consommation de viande s’est fortement renforcée depuis 50 ans. Sur la planète, 70% des terres agricoles sont destinées à nourrir les animaux : cette pression sur les terres se traduit par de nombreux conflits fonciers (accaparement des terres) et une déforestation importante. D’après le GIEC, manger moins de viande serait le moyen le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole. Manger moins de viande va également de pair avec manger une viande de meilleure qualité, issue d’animaux élevés localement et nourris avec des aliments bio.

De façon plus générale, l’enjeu est de faire évoluer notre alimentation vers des produits plus sains, issues de filières bio et équitables, internationales ou locales, qui permettent un lien entre agriculteur·trices et consommateur.trices, et plus respectueux de la planète. La restauration collective est un levier efficace à l’échelle des territoires pour engager une telle démarche de réflexion, en rendant accessible à tou·tes ces produits, et en structurant les filières concernées.

Situation actuelle à carrières : 8% de local et équitable (niveau 1 : atteindre 50%)

1 repas végétarien, mais faible taux bio et local => il faudra modifier le cahier des charges pour le prestataire ou mieux contrôler les engagements.

Actuellement malgré la mise en place de plusieurs poubelles pour le tri, les enfants sont incités à tout regrouper, au plus simple

Les affiches sont disponibles dans les cantines sur l’évolution du poids de déchets, mais aucune information n’y est affichée

Actions et engagements possibles

  • Formation des cuisiniers
  • Formation des animateurs de cantine : pesée d’assiette, lutter dans le gaspillage en mettant vraiment les restes dans poubelle organique : informer réellement les enfants
  • Re créer une cuisine centrale en partenariat avec un ESAT ou association de réinsertion
  • Soutenir les actions « Cantines sans plastiques » en train d’émerger
  • Donner les aliments à utiliser à des associations au lieu de les jeter
  • Imaginer un cercle de productions maraichères locales pour alimenter les cantines (soutenir le retour de champignonnières, la conversion des plaines maraichères en Bio, les créations de vergers, etc.)

Le Pacte pour la Transition propose 3 niveaux de progrès :

1 : Au moins 50% de bio et (local et/ou équitable/sous signe de qualité) et 1 repas végétarien par semaine /alternative végétarienne.

2 : Au moins 75% de bio et (local et/ou équitable) et 2 repas végétariens par semaine.

3 : Au moins 100% de bio (et local et/ou équitable) et 3 repas végétariens par semaine.